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Critique de Nadael


Qu'il est doux de vivre sur la banquise quand on est un ours polaire! Pêche, lecture, farniente, c'est un bonheur de chaque instant d'habiter ce bout du monde…. jusqu'à ce qu'un énorme et terrifiant CRAC retentisse ! le sol vient de se dérober sous les grosses pattes velues. Une minuscule île glacée emporte les ours, complètement abasourdis. Ils dérivent… seuls au milieu de l'océan. Après la traversée d'une violente tempête, il est vital pour eux de trouver un refuge et fissa, car leur embarcation de fortune, fond. Les plantigrades vont malheureusement découvrir qu'il n'est pas facile d'être accepté par autrui… la différence inquiète, le changement fait peur… l'étranger est étrange ; on le rejette. Ainsi, les vaches trouvent les ours trop poilus, le panda solitaire, trop nombreux, quant aux girafes, elles ne prennent même pas la peine d'écouter leur appel à l'aide, trop occupées à prendre le thé.

Y-a-t-il quelque part une terre, un abri, un asile… un endroit rassurant, sécurisant, accueillant ?

Sur les routes, sur les mers, ils sont chaque jour plus nombreux – hommes femmes enfants – en quête d'un refuge, fuyant l'horreur de la guerre, la tyrannie, la misère ou comme nos ours s'inclinent devant le réchauffement de la planète. Un album à lire aux enfants dès quatre ans, parce que « L'accueil des réfugiés est l'affaire de tous!« .
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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