Ce livre résonne en moi comme un coup de massue.
Racontée à la première personne par l'arbre que l'on voit sur la couverture, l'histoire raconte son quotidien et les quelques évènements qui ponctuent sa vie dans ce parc urbain. Les mots sont doux. L'arbre apparaît comme un refuge pour les animaux comme les humains. Il a une place centrale tout du long. Et puis le couperet tombe (au sens propre comme au figuré). La parole de l'arbre s'arrête en plein milieu d'une phrase pour donner plus de résonance (s'il en fallait) à sa mort, brutale, par les hommes. Tout cela pour construire de nouveau. le silence final des dernières pages résonnent fortement dans les coeurs. Barroux s'est engagé depuis longtemps dans la défense de l'environnement et celui-ci devient un de mes albums préférés sur le sujet.
Lien :
http://boumabib.fr Commenter  J’apprécie         20