Il n'est pas forcément nécessaire d'être un grand connaisseur des chevaux, pour sentir toute la poésie qui émane de ce livre.
Alors, même si cheval vous est étranger, égarez-vous dans ces pages.
Bien sûr, pour moi ce livre pourrait devenir de chevet. Une félicité peu commune à chacun des feuillets.
Ce livre m'amène au diapason avec cet animal, si mystérieux, qui effleure ma vie d'humaine de-ci de-là, sans grande logique de cavalière, mais davantage dans une connexion limite mystique, à la fois puissante et fragile. Impossible face aux chevaux d'être autre que celui qu'on est dans son corps et dans son âme, dirait Clément Marty. Oui, seule l'authenticité mène à la grâce de la communion qu'ils nous offrent un instant.
Bartabas ne nous parle ici de rien d'autre que d'Amour. Relation sensorielle, passionnée ou passionnante, incomprise ou à comprendre, silencieuse ou effervescente, évanescente parfois mais toujours dans l'émancipation réciproque, et dans tous les cas, qui ne peut se vivre intensément que dans la liberté de l'autre. Oui, «
d'un cheval, l'autre »…c'est bien la raison du titre à mes yeux.
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