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Critique de koalas


C'est la grande vie hollywoodienne au patelin de Neuville
depuis que le milliardaire Clébac Darouin originaire
de la commune a couché sur son testament tous les Neuvillois.
Ne souhaitant pas être seul à trôner dans son immense parc funéraire
le généreux donateur a légué à chaque famille un somptueux mausolée
du même haut standing que le sien équipé du confort moderne.
A la différence de Clébac, les autochtones comptent bien profiter
de leur vivant de leur nouvelle demeure bling bling
qui devient l'attraction nationale voir internationale !
Devant l'invasion touristique, le village gaulois
défend l'accès à leur patrimoine.. privé
ce qui agace la pétulante journaliste Anne-Marie
qui fait du pied et de l'oeil au maire un peu niais pour décrocher le scoop...
A chaque nouvelle lecture de Franz Bartelt, je me délecte.
J'avais été bluffé par Comment vivre sans lui, Chaos de famille et Le fémur de Rimbaud. le Testament américain ne déroge pas à la règle.
Il s'en donne à coeur joie dans cette farce friponne, transgressive, jouissive et religieusement bordélique. En bon anar, qui ne respecte rien, autant vous dire que ça fricote un peu partout dans la nécropole festive: les veuves du village roucoulent ou sont roulées dans la farine par des tacherons qui se tuent à la tache, le charcutier du village, inventeur de la saucisse en bouteille cuisine allégrement sa campagne, le maire du village défenseur du patrimoine expose à tous sa relique vivante...
Les moeurs d'un village gaulois revues et débridées par un Franz Bartelt décomplexé de la plume, paillard et grivois, ça met en joie !
Testament américain, de l'humour salace et macabre.. à tombeau découvert.
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