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Critique de marietjf


Tout commence avec Enrico, l'accordéoniste de Bella Ciao, qui s'appelait Heinrich en réalité. Heinrich Becker. Un allemand dans les cités ouvrières lorraines, même quinze ans après la fin de la guerre, ça détonne. L'origine de sa présence ici n'est pas certaine... Mais Teo va raconter ce qu'il sait.

De retour sur ces terres du nord de la Meurthe et Moselle, Téo voit ses souvenirs remonter à la surface....Le camp de travail d'Hussigny comme annexe du Struthof, un four crématoire qui n'a jamais servi, l'évasion d'Heinrich...Puis Lena, prisonnière politique russe à quelques km de là, à Errouville, qui s'échappe elle aussi en mai 1942.

Dans la lignée de la trilogie Bella ciao, Baru raconte des femmes qui ont voulu se battre, 37 jeunes femmes, russes, biélorusses, ukrainiennes, qui travaillent dans les mines et vont s'évader avant de créer Rodina, le seul détachement exclusivement féminin de la résistance française.

Par ce récit, Baru redonne vie à ces femmes, oubliées, et à ces terres qu'il aime tant. Moi qui ai fait mes premiers pas d'enseignant dans ces communes du pays-haut, j'ai été très touché par cette histoire que je ne connaissais pas, Un hommage vibrant !
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