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Club N°55 : BD non sélectionnée
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Le dessin de Baru reste le même tout en gagnant souplesse et stylisation.

Je suis un peu partagé concernant ce livre car la fluidité manque en raison même de la manière dont les récits en flash-back sont amenés : l'événement historique relaté selon différents points de vue, voire contradictoires, devrait me ravir.

Alors que je finis ce livre sans réussir à me faire une idée précise du personnage, et c'est sûrement là la vraie réussite du livre.

BL
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Une complexité du "montage" qui n'apporte rien et au final un album assez "vide"...

Décevant.

Gwen
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Superbe dessin comme d'habitude.

Par contre l'histoire est décousue, on reste sur sa fin sur le réseau de résistantes féminines qui est abordé que très rapidement.

Nicolas
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Le récit en forme de puzzle n'est pas toujours facile à suivre.

Baru a-t-il voulu ainsi traduire les histoires familiales qui se transforment au fil des générations et des faits historiques ?

Cela reste un bon moment de lecture mais ce n'est pas un des meilleurs albums de Baru.

Wild57
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Je m'attendais à autre chose.

J'ai trouvé ce livre, décevant sur le trait du dessin trop caricaturale et aussi sur l'étude des personnages un peu survolé voir mal traité ce qui donne une mauvaise approche et appréciation mauvaise et désuet de ce livre.

Petite déception....

JH
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On ne compte plus les bandes dessinées sur la Résistance. Celle-ci évoque l'unique détachement intégralement féminin de la Résistance française : Rodina.
Baru explore les mémoires d'une communauté immigrée d'un bassin minier de Meurthe-et-Moselle. Il montre combien les souvenirs sont fragiles et les légendes aussi rapidement construites et déclinées que démenties. Enrico le violoniste était en vérité allemand et s'appelait Heinrich Becker. Lena, prisonnière ukrainienne s'est évadée du camp de travail d'Errouville. L'histoire de ces personnages secondaires sont plus développés que ces femmes qu'on aperçoit de loin. S'il sait brillamment donner souffle et corps aux anecdotes pour donner à voir une époque, mettre en scène les évènements, le destin de ces femmes ne s'intègre dans la saga familiale développée dans sa trilogie sur l'immigration italienne, Bella Ciao, que par quelques personnages qui ont pris une part active dans leur libération en mai 1944, avant qu'elles ne décident de prendre les armes. Nous apprendrons finalement peu de leurs faits et gestes, et ce qui s'annonçait comme une épopée se limite à une simple énumération de noms. Dommage. Baru donne néanmoins envie d'en savoir beaucoup plus.

Article à retrouver sur le blog de la Bibliothèque Fahrenheit 451 :
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Ce petit opuscule de Baru, relate trop brièvement l'épisode incongru d'un groupe de 37 maquisardes de l'Argonne, toute d'origine russe, Biélorusse ou Ukrainienne. Évadées d'un camp de refugiées de Meurthe-et-Moselle, elles deviennent alors membres du seul détachement féminin de la résistance française.

Les couleurs vives et variées accompagnent des parenthèses historiques encadrées d'anecdotes familiales. Un « café des sports », de petites maisons ouvrières en briques, la pratique de l'accordéon placent résolument le récit dans l'environnement populaire du Nord de la France, berceau familial de l'auteur.

Baru signe un graphisme arrondi et semi-réaliste qui lui est si caractéristique : absence de détails, délicieuse grossièreté des traits de visages stylisés.
Cette lecture reste néanmoins pour moi une vraie déception. Dommage que le survol de cet épisode historique ne permette pas d'en savoir plus.
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Tout commence avec Enrico, l'accordéoniste de Bella Ciao, qui s'appelait Heinrich en réalité. Heinrich Becker. Un allemand dans les cités ouvrières lorraines, même quinze ans après la fin de la guerre, ça détonne. L'origine de sa présence ici n'est pas certaine... Mais Teo va raconter ce qu'il sait.

De retour sur ces terres du nord de la Meurthe et Moselle, Téo voit ses souvenirs remonter à la surface....Le camp de travail d'Hussigny comme annexe du Struthof, un four crématoire qui n'a jamais servi, l'évasion d'Heinrich...Puis Lena, prisonnière politique russe à quelques km de là, à Errouville, qui s'échappe elle aussi en mai 1942.

Dans la lignée de la trilogie Bella ciao, Baru raconte des femmes qui ont voulu se battre, 37 jeunes femmes, russes, biélorusses, ukrainiennes, qui travaillent dans les mines et vont s'évader avant de créer Rodina, le seul détachement exclusivement féminin de la résistance française.

Par ce récit, Baru redonne vie à ces femmes, oubliées, et à ces terres qu'il aime tant. Moi qui ai fait mes premiers pas d'enseignant dans ces communes du pays-haut, j'ai été très touché par cette histoire que je ne connaissais pas, Un hommage vibrant !
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Baru mélange ici la grande histoire et les petites, les souvenirs et les faits historiques… réels ou distordus par le temps

L'histoire de la libération d'un train de prisonniers et de prisonnières qui rejoignirent les rangs de la résistance… Oui, les femmes aussi !

Hélas, la frontière entre les faits, le présent et ce qui est raconté n'est pas toujours très claire et si le choix narratif m'a semblé très sympa, le résultat m'a finalement perdu. Mais peut-être aurais-je du lire sa trilogie Bella ciao avant.
Lien : https://www.noid.ch/rodina/
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Une histoire injustement méconnue

Le talentueux Baru n'avait pas encore tout dit dans son bouleversant Bella Ciao qui parlait de la communauté italienne venu travailler dans les mines de lorraines…

Avec Ronina, il va une nouvelle fois s'intéresser aux siens, vivants ou disparus, pour nous raconter leur histoire, avec tendresse, pudeur et retenue… Son récit gravite autour d'un vieux personnage entouré de mystère : Enrico, le violoniste. Tant de choses courent à son sujet qu'il est bien difficile de faire la part du vrai et du faux… Téo va enquêter sur ce personnage qui s'appelait jadis Heinrich Becker et qui fut soldat allemand et communiste… Son histoire allait croiser celle d'une poignée de femmes ukrainiennes, polonaises ou soviétiques qui, après leur libération du camp de travail d'Errouville formèrent Rodina, l'unique régiment composé uniquement de femme de la Résistance française…

Entre anecdotes et souvenirs, Baru tisse un récit intimiste poignant et baigné d'une douce mélancolie.
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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