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Critique de prune42


Salies-de-Béarn, 1943. Alice est placée chez Jeanne, une nourrice, en attendant le retour de sa mère mais à l'école, pendant l'Occupation, il n'est pas toujours facile d'être une petite fille placée. Heureusement, l'amour de Jeanne permet à Alice d'être épanouie malgré tout. Quelque temps après la Libération, la vraie mère d'Alice, Diane, revient et repart à Paris avec la petite fille. Là-bas, Alice doit s'adapter à une nouvelle vie, faite de beaucoup de silences et de non-dits. Elle rencontre Jean-Joseph, un jeune garçon de son âge et tous deux se lient d'amitié mais à nouveau, Alice doit partir car sa mère, très malade, ne peut plus s'occuper d'elle. Alice est emmenée chez son père, aux Etats-Unis, où elle va chercher à percer le mystère de sa naissance dans une famille peu encline aux confessions.

Grande lectrice de livres se passant sous la Seconde Guerre Mondiale, j'avais lu de très bonnes critiques de Elle voulait juste marcher tout droit et j'étais curieuse de le découvrir à mon tour.
Ce roman est agréable à lire, j'ai notamment préféré la première partie où il y a beaucoup de tendresse et où l'enfance est bien dépeinte, avec ses petites douceurs et ses moments cruels.
La fin du roman est assez prévisible, aussi je n'ai pas été surprise outre mesure.
Le personnage de Vadim est finalement attachant malgré son caractère bourru, il se révèle à la fin du roman et sa vie de grand photographe reporter est originale.
Les horreurs de la guerre, notamment des camps de concentration, sont plus évoquées que réellement décrites, c'est un habile procédé pour révéler tout en ne disant pas explicitement, ce qui est arrivé à Diane et à M. Marcel.
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