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Critique de kobaitchi
Pour tenir en 16 pages (sans compter les pleines pages d'illustrations ou de découpes), l'histoire a dû être fortement amputée et comme je n'ai toujours pas lu ce classique de la littérature horrifique je ne saurais te dire s'il manque ou non beaucoup de scènes emblématiques.
Malgré cette découpe le récit est fluide et nous sommes face à une véritable histoire, avec un début, une fin et des moments de suspense au milieu. Pas juste un assemblage de moments semblant sortir de nulle-part comme c'est parfois le cas quand une oeuvre conséquente est adaptée en album.
Pourtant, si ce livre est une réussite ce n'est pas juste grâce au matériau d'origine. Car si l'histoire de Frankenstein et de sa créature, devenue culte, s'adapte plutôt bien en si peu de pages, la vraie réussite, ici, est d'avoir illustré six des moments clefs à l'aide de papier découpé en silhouettes, créant des tableaux 3D sur 3 plans de toute beauté.
En plus de ces tableaux s'étalant sur six doubles pages on retrouve de nombreuses illustrations dans le texte lui-même.
Laboratoire, banquise, montagne et portraits des protagonistes dispersés de-ci de-là nous assure une immersion totale.
Le style est rond et mignon, ce qui contraste pas mal avec l'ambiance mais ne dénature pas l'histoire, bien au contraire.
[...]
Lire la suite sur le blog.
Lien : http://kobaitchi.com/franken..
Malgré cette découpe le récit est fluide et nous sommes face à une véritable histoire, avec un début, une fin et des moments de suspense au milieu. Pas juste un assemblage de moments semblant sortir de nulle-part comme c'est parfois le cas quand une oeuvre conséquente est adaptée en album.
Pourtant, si ce livre est une réussite ce n'est pas juste grâce au matériau d'origine. Car si l'histoire de Frankenstein et de sa créature, devenue culte, s'adapte plutôt bien en si peu de pages, la vraie réussite, ici, est d'avoir illustré six des moments clefs à l'aide de papier découpé en silhouettes, créant des tableaux 3D sur 3 plans de toute beauté.
En plus de ces tableaux s'étalant sur six doubles pages on retrouve de nombreuses illustrations dans le texte lui-même.
Laboratoire, banquise, montagne et portraits des protagonistes dispersés de-ci de-là nous assure une immersion totale.
Le style est rond et mignon, ce qui contraste pas mal avec l'ambiance mais ne dénature pas l'histoire, bien au contraire.
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