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Critique de Annezzo


Une fifiche de lecture qui parle d'Italie. Un joli conte, ce "Petits miracles au musée des Objets Trouvés", écrit par Salvatore Basile.
Comme j'avais l'impression d'avoir vu un téléfilm inspiré par ce livre, j'ai recherché un peu de détails. Et découvert que l'auteur de Cannibal Holocaust est aussi réalisateur, scénariste et... acteur, et qu'il avait joué dans divers western spaghetti, dont Il était une fois dans l'Ouest, avec sa bonne tête de vieux brigand moustachu. Ils sont forts ces Italiens.
Le livre est sorti en 2017, il n'y a donc aucune chance que j'aie vu un téléfilm dessus, il y a vingt ans. Mystère que cette impression de reconnaître les gestes, les images...

C'est un petit garçon de 7 ans. Son père est chef de gare du terminus d'un train qui relie la montagne à la mer. Il voit sa maman prend son carnet rouge, c'est son journal intime, il lui dit "non maman, dis-moi que tu ne vas pas lire mon journal, ça ne se fait pas". Sa maman adorée, belle, avec toujours une pointe de mélancolie dans son sourire, lui répond mystérieusement "Non, je ne vais pas le lire. Mais je vais le prendre. Et je te le rendrai plus tard, je te le promets".
Puis elle prend sa petite valise, le train qui repart de la mer vers la montagne, et disparait.
Le petit garçon a bientôt 30 ans, son père le morose, est mort il y a quelques, du coup il a repris le métier, et vit sans sortir de son univers ferroviaire, seulement entouré par les objets qu'il a ramassés dans le train quand le soir, il remonte tous les wagons pour faire le ménage. Sa mère n'est jamais revenue.
Voilà le début. Et puis des petits miracles doux-amers interviennent,
et nous le lecteur, on aime bien suivre cette jolie histoire. On aime bien Michele (ça se prononce Mìquélé - j'avoue que c'est quand même troublant de lire un prénom féminin, en français, alors qu'en italien c'est un prénom d'homme), sa timidité, ses craintes. Et tous les autres personnages. Je n'en dis pas plus.
C'est tendre et mélancolique comme une ballade, c'est tout sauf une balade. Plutôt un chemin âpre. C'est un conte aussi, mais rien de magique sinon les gens. Dont on aime la petite chanson. Même si, parfois, on les prend pour des cons.
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