AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de lafilledepassage


Notre héros est ici la vallée du Yaak, dans le Nord-Ouest des Etats-Unis, à la frontière canadienne, l'une des dernières régions « intactes ». Et l'on la suivra au fil des mois, de janvier à décembre.
L'auteur, biologiste, géologue et écrivain, a décidé de s'y retirer il y a une vingtaine d'années et nous emmène assister au réveil de la nature après le long et neigeux hiver de ces régions, écouter le piaillement du retour pimpant des oiseaux migrateurs, observer le ballet des papillons multicolores dans les champs fleuris, trembler lors des incendies de forêts allumés par des orages violents, traquer le cerf dans les brumes automnales, …
En filigrane, on lira aussi une critique de l'approche mercantile de ces derniers espaces sauvages (exploitation forestière et minière, tourisme, …) et un questionnement sur la place et le rôle de l'homme sur terre. Cette ode magnifique est empreinte d'émerveillement, de respect, voire d'une certaine religiosité pour la beauté et l'ingéniosité de la nature.
C'est aussi un livre à l'image de cette région, rude parfois et qui se découvre petit à petit, qui se savoure avec patience et persévérance. Les 100 premières pages sont particulièrement lentes, voire pesantes, en phase avec les mois d'hiver qui y sont décrits, longs, monotones et tristes. Mais après ce passage, l'écriture est plus légère et on prend un véritable plaisir à la lecture.
Dans le même registre, « une année à la campagne » de Sue Hubbell sera plus facile et plus accessible. Mais plus léger aussi.
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}