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Critique de Pois0n
Après un premier tome plus que séduisant, P'tit Cousu poursuit ses aventures en compagnie de ses nouveaux amis. Dans le fond, la recette ne change pas : il est toujours question de la crise existentielle de P'tit Cousu, à la fois à travers le rapport à son maître et à ses origines. « Qui suis-je, d'où viens-je, où vais-je et pourquoi », le tout enrobé de péripéties rocambolesques et d'un soupçon d'humour.
Force est de reconnaître que Guy Bass, tout en basant son histoire sur certains clichés, réussit habilement à en éviter d'autres. Si vous vous attendiez à un changement radical d'ambiance, c'est râpé : le thème de la piraterie, s'il est bien présent, n'est là que pour servir de support à l'histoire. En soi, en lieu et place d'un capitaine pirate, on aurait pu avoir un chevalier ou un sorcier, la morale du récit aurait été la même. Peu importe : la quête d'identité de P'tit Cousu se suit avec plaisir.
Pourtant, malgré l'originalité indéniable du tome, de l'intégration réussie du message sous-jacent (on est ce que l'on choisit de devenir), de rebondissements efficaces, de personnages plus loufoques que jamais, que l'on quitte enfin le château et que l'aventure soit véritablement au rendez-vous, force est de constater que le livre s'avère en dessous du premier.
La faute peut-être à un rythme inégal : si la quête d'identité de P'tit Cousu commence dès le début du tome, il faut attendre la moitié de l'histoire pour qu'il s'y passe enfin quelque chose. Puis encore un peu plus pour le voir changer d'un seul coup de caractère... faisant (enfin) avancer les choses mais au détriment de la crédibilité, lui qui était jusque-là si renfermé sur lui-même. Enfin, la conclusion tombe presque comme un cheveu sur la soupe...
Exit également le côté un peu horrifique : s'il est toujours question de monstres, ce thème-là n'est presque plus utilisé dans l'histoire, pas plus que le cadre gothique. Les protagonistes pourraient très bien être des enfants normaux dans un village moderne, ça ne changerait pas grand-chose.
Un tome plus perfectible donc, mais qui n'en demeure pas moins un très bon moment de lecture, avec des protagonistes attachants, une bonne dose d'aventures loufoques, sans oublier le fond plus sérieux sur lequel s'appuie la série.
Définitivement, c'est à se demander pourquoi Bayard a interrompu la publication au bout de trois tomes en France...
Force est de reconnaître que Guy Bass, tout en basant son histoire sur certains clichés, réussit habilement à en éviter d'autres. Si vous vous attendiez à un changement radical d'ambiance, c'est râpé : le thème de la piraterie, s'il est bien présent, n'est là que pour servir de support à l'histoire. En soi, en lieu et place d'un capitaine pirate, on aurait pu avoir un chevalier ou un sorcier, la morale du récit aurait été la même. Peu importe : la quête d'identité de P'tit Cousu se suit avec plaisir.
Pourtant, malgré l'originalité indéniable du tome, de l'intégration réussie du message sous-jacent (on est ce que l'on choisit de devenir), de rebondissements efficaces, de personnages plus loufoques que jamais, que l'on quitte enfin le château et que l'aventure soit véritablement au rendez-vous, force est de constater que le livre s'avère en dessous du premier.
La faute peut-être à un rythme inégal : si la quête d'identité de P'tit Cousu commence dès le début du tome, il faut attendre la moitié de l'histoire pour qu'il s'y passe enfin quelque chose. Puis encore un peu plus pour le voir changer d'un seul coup de caractère... faisant (enfin) avancer les choses mais au détriment de la crédibilité, lui qui était jusque-là si renfermé sur lui-même. Enfin, la conclusion tombe presque comme un cheveu sur la soupe...
Exit également le côté un peu horrifique : s'il est toujours question de monstres, ce thème-là n'est presque plus utilisé dans l'histoire, pas plus que le cadre gothique. Les protagonistes pourraient très bien être des enfants normaux dans un village moderne, ça ne changerait pas grand-chose.
Un tome plus perfectible donc, mais qui n'en demeure pas moins un très bon moment de lecture, avec des protagonistes attachants, une bonne dose d'aventures loufoques, sans oublier le fond plus sérieux sur lequel s'appuie la série.
Définitivement, c'est à se demander pourquoi Bayard a interrompu la publication au bout de trois tomes en France...
