AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Sophisme67


L'héroïne est la narratrice, ce qui trouble d'autant plus car on devient témoin voire presque complice. A travers son récit, elle nous transmet sa passion pour son prof avec tellement d'émotions et de tendresse qu'on oublie parfois son âge. Monsieur John pourrait avoir toutes les qualités, il est séduisant, cultivé, raffiné, attendrissant mais ignore tout des sentiments de son élève. Mais voilà elle l'aime et il obsède ses jours, ses nuits, sa vie. Il est sa providence, la lumière de sa vie. de là à dire qu'elle passe par les métamorphoses de l'adolescence en devenant une garce, paumée entre une mère qui vit avec son concubin et un père avocat rarement à la maison. Je n'ai pas beaucoup aimé ce roman que je trouve un peu simpliste. L'auteur parle de l'adolescence en focalisant son intérêt sur une gamine infecte qui se prend pour une Lolita et qui perd son innocence en rêvant de se rapprocher amoureusement d'un de ses enseignants. le ton passe de la romance à l'agressivité, insistant sur la frustration, les désaveux, la rage. Quand on est refoulée, on se venge. Voilà le sujet de ce livre complètement immoral. Il y a certainement des filles qui fonctionnent ainsi, alors que moi, jamais, je n‘aurais imaginé pareille manière de fonctionner.
Commenter  J’apprécie          00







{* *}