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Critique de ramettes


Comment chroniquer un livre qu'on a lu pratiquement d'une traite et qui nous a transporté dans son monde ? Vous l'avez compris c'est un coup de coeur. C'est un livre dont vous entendrez parler !

J'ai tout de suite été attirée par la couverture et le synopsis.

Il s'en dégage une telle vitalité de ces illustrations aux couleurs flashy. Ajoutez à cela que l'histoire se déroule au Brésil et me voilà en partie conquise.

Les auteurs brésiliens ont dans leur écriture une certaine lucidité sur la situation « réelle » de la population et on su développer une certaine autodérision par rapport à ce qu'ils vivent. Ils arrivent à trouver une fleur rare au milieu de la plus grande misère.

Le personnage de d' Eurídice Gusmão m'a plu d'emblée. C'est une belle personne, un coeur pur. Elle ne se rend pas bien compte des répercutions positives de ce qu'elle entreprend. Elle trouve de bonnes raisons à tout ce qui lui arrive de bien ou de mal. C'est un personnage solaire, bien plus complexe qu'on ne l'imagine au début. Elle a un petit quelque chose d'Amélie Poulain mais involontairement. C'est comme si en se faisant du bien elle en faisait aux autres. On a envie qu'elle se révolte quand on lui met des bâtons dans les roues ou qu'on lui coupe l'herbe sous les pieds, mais en fait sa force réside dans le fait de passer à autre chose.

Dans un premier temps, on se dit que son marie est un sale macho, un méchant… Puis l'auteure nous montre son vrai visage sans sa carapace. Il n'est pas un « simple produit » de la société machiste, il est surtout porteur de fêlures. Ses failles au même titre que celles d' Eurídice, font que Antenor se raccroche à des promesses. Ce sont des gens d'honneur. On se rendra compte qu'ils vont changer imperceptiblement.

Ce que j'aime aussi dans ce roman, ce sont les portraits de personnages qui traversent la vie d' Eurídice qui sont développés au fur et à mesure qu'ils entrent en scène. Cette façon de placer la personne dans « sa généalogie » pour expliquer sa place actuelle dans ce microcosme. Ces digressions forment des bulles d'histoires dans l'histoire principale et l'enrichissent comme dans la vraie vie. Au fur et à mesure un petit monde se dessine et prend vie. On vibre aux rythmes de leurs aventures ou mésaventures, de leurs rêves ou de leurs désillusions.

La famille est au centre. C'est le noyau qu'il faut préserver à tout prix, quitte à garder des secrets et s'arranger avec la vérité.

Il y a un aspect qui m'a touché, c'est ce qui concerne l'entraide entre les gens dans le besoin et surtout dans le milieu féminin. Ainsi que cette façon de tisser des liens hors du cadre mère-enfant, mais bien de part les affinités électives, celles du coeur et de l'esprit, comme par exemple entre Guida et Filomène, Chico et sa tante.
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Lien : http://ramettes.canalblog.co..
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