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Critique de Malivriotheque


En se promenant sur les berges, Florence tombe sur un drôle de vieux peintre excentrique qu'elle prend sous son aile. Elle-même est gravement malade, qui sait si c'est bien elle qui aide l'autre... Sur les conseils de la psychiatre de Florian le peintre, Florence va devenir son allié, l'aider à accomplir l'oeuvre de sa vie, celle qui est censé le délivrer...

Je n'ai mais alors ABSOLUMENT PAS adhéré au style d'écriture de Bauchau qui tire outrageusement sur les phrases simples, le discours direct et l'absence terrible d'enchaînements logiques et crédibles des évènements, lui qui insère un élément à un moment d'une scène comme si cela allait de soi alors que le récit n'est pas clair sur ce point. La narration en "je" au présent avec sans arrêt des "je dis :" ou "il dit :" est insupportable et hyper simpliste, au point de se demander où est la poésie. S'il faut la chercher dans le contenu plutôt que dans le contenant, c'est également peine perdue car l'auteur nous perd dans des descriptions dénuées d'émotion (contrairement à l'effet voulu) de la part de personnages pas du tout attachants vu le manque de détails pesant et encore une fois cette écriture ultra-simpliste digne d'un collégien. Les personnages sont en quête d'eux-mêmes dans l'acte de peindre, mais leurs réflexions et leur introspection laissent de marbre, peinent à intéresser puisque tout est haché, voire souvent sorti de nulle part ou carrément métaphoriquement chiant. Et surtout, elles sont tirées par les cheveux. L'auteur nous embarque dans la réalisation d'une oeuvre qui semble prendre vie et qui est reliée à la vie de ses créateurs, de manière quasi surréaliste, le tout après un récit peu crédible sur la rencontre de nombreux acteurs de la scène qui se lancent dans ce challenge fou pendant des années sans rien faire d'autre. On nous parle de deux malades, qu'elles ne peuvent rien faire, mais sans préciser leur maladie. L'une guérit par un ô grand miracle tout aussi simpliste à la limite de la fantasy mais sans la magie mystique qui rend une histoire passionnante.
Le manque cruel de détails qui ne devraient pourtant pas en être joue clairement sur la compréhension du récit, son appréciation, sa perception.
Une énorme déception au regard du synopsis et de l'éloge qu'on fait du travail de l'auteur.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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