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Critique de mariech


Henri Bauchau raconte deux histoires dans ce livre , le combat de sa belle -fille de 30 ans , contre le cancer et un souvenir de jeunesse qui l'a beaucoup marqué ; la mort d'un ami dont il était très proche , mort , torturé par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale , cet ami était résistant et avait essayé d'assassiner un officier allemand de façon presque suicidaire .
Avec le recul des années , il semble de plus en plus à l'auteur que ce geste est effectivement suicidaire et est peut-être lié à l'amour non partagé que lui portait son ami .
Tous les jours , l'auteur prend ' le périphérique ' d'où le nom du roman pour se rendre au chevet de sa belle -fille , comme si à travers elle , il essayait d'accomplir une réparation du passé .
L'auteur est psychanaliste et cela se sent , lorsqu'il nous raconte l'acte manqué , le jour de la mort de sa belle -fille , en effet , ce matin -là , il se rend compte qu'il a oublié les clés sur sa voiture et que la batterie est déchargée , ce passage est très bien décrit ,.
L'auteur apprivoise la mort , doucement , la mort qui balaie tout car aussitôt que la chambre d'hôpital de sa belle -fille est libérée , une autre patiente prend sa place .
J'avoue que ce roman qui démarrait bien m'a un peu déçue , car je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotions et cela m'attriste car je viens de découvrir l'auteur qui a 99 ans cette année et qui a l'air si sympathique .
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