J'ai une profonde admiration pour la plupart des
poésies des "Fleurs du Mal". Mais, curieusement, je n'avais pas encore lu "Le spleen de Paris". C'est fait, maintenant, mais… je suis un peu déçu. Peut-être que les poèmes en prose ne sont pas ma tasse de thé, en général ?
Mais, dans le cas présent, je n'ai pas eu l'impression de lire de la poésie: plutôt des contes parfois macabres ou grinçants , ou encore des sortes de "mini-reportages" de la vie quotidienne. La langue de
Baudelaire est ciselée et ses sujets variés et originaux, mais j'y trouve un déficit de lyrisme; on en trouve dans "L'étranger" ou dans "Enivrez-vous", de courts textes devenus célèbres. Mais ce sont des exceptions. J'ai quand même bien apprécié - pour des raisons très différentes - "Les foules", "L'horloge", "Un hémisphère dans une chevelure", "La corde" (par exemple).
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