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Critique de Nastasia-B
Voici encore un très bon exemplaire de la collection Mon Premier Exploradoc de chez l'éditeur Tourbillon. Dans un langage adapté aux enfants de 6 à 9 ans environ, est expliquée toute la filière de production des légumes que nous consommons ordinairement, qu'ils soient frais ou en conserve.
On y détaille donc le marché aux légumes où tout un chacun peut acheter chez un revendeur ; puis un très grand marché central de type Rungis où le revendeur s'approvisionne auprès d'un producteur. Ensuite, on est transporté dans les champs du producteur jusqu'à l'expédition de sa production.
Sont détaillées les étapes successives de préparation de la terre et de mise en culture des plants. Après, on passe logiquement chez le semencier et le producteur de plants. le but est de montrer et d'expliquer comment ça se passe réellement, pas de juger si le mode de production est souhaitable ou pas. Il n'y a pas vraiment de " remise en cause du système ", ce n'est pas ici le propos.
Sont ensuite présentées différentes catégories de graines produisant des légumes ainsi que le processus de développement de la graine en plante, qui elle-même produira des graines.
Enfin, vient une section sur la saisonnalité des légumes, les procédés de culture sous serre ou à l'étranger. En fin d'ouvrage, on trouve une explication du procédé industriel de mise en boîte et de surgélation des légumes puis, en toute dernière page, un petit mode d'emploi pour se créer son propre potager à la maison.
Je trouve que l'ensemble est très sérieux, apolitique. Bien évidemment, vu que la filière industrielle est la plus importante de nos jours, le fait de la présenter comme un moyen " normal " de production de légumes, certains peuvent percevoir ce documentaire comme complaisant avec l'industrie agro-alimentaire. C'est un fait.
Ce point de vue me paraît défendable, mais on peut aussi arguer que le documentaire répond effectivement à l'objectif qu'il se fixe, à savoir, retracer le cheminement réel qu'a emprunté le légume que la plupart des enfants d'aujourd'hui consomment. Bien sûr, certains enfants chanceux consomment des légumes qui n'ont pas connu la serre, le semencier ou le marché de Rungis, mais ils ne sont pas (encore) majoritaires, malheureusement.
Ceci étant, ce que j'exprime ici n'est que la mauvaise graine d'un avis, poussé certes sans pesticide mais les pieds dans le fumier de mon esprit légumier de simple, c'est-à-dire, bien peu de chose.
On y détaille donc le marché aux légumes où tout un chacun peut acheter chez un revendeur ; puis un très grand marché central de type Rungis où le revendeur s'approvisionne auprès d'un producteur. Ensuite, on est transporté dans les champs du producteur jusqu'à l'expédition de sa production.
Sont détaillées les étapes successives de préparation de la terre et de mise en culture des plants. Après, on passe logiquement chez le semencier et le producteur de plants. le but est de montrer et d'expliquer comment ça se passe réellement, pas de juger si le mode de production est souhaitable ou pas. Il n'y a pas vraiment de " remise en cause du système ", ce n'est pas ici le propos.
Sont ensuite présentées différentes catégories de graines produisant des légumes ainsi que le processus de développement de la graine en plante, qui elle-même produira des graines.
Enfin, vient une section sur la saisonnalité des légumes, les procédés de culture sous serre ou à l'étranger. En fin d'ouvrage, on trouve une explication du procédé industriel de mise en boîte et de surgélation des légumes puis, en toute dernière page, un petit mode d'emploi pour se créer son propre potager à la maison.
Je trouve que l'ensemble est très sérieux, apolitique. Bien évidemment, vu que la filière industrielle est la plus importante de nos jours, le fait de la présenter comme un moyen " normal " de production de légumes, certains peuvent percevoir ce documentaire comme complaisant avec l'industrie agro-alimentaire. C'est un fait.
Ce point de vue me paraît défendable, mais on peut aussi arguer que le documentaire répond effectivement à l'objectif qu'il se fixe, à savoir, retracer le cheminement réel qu'a emprunté le légume que la plupart des enfants d'aujourd'hui consomment. Bien sûr, certains enfants chanceux consomment des légumes qui n'ont pas connu la serre, le semencier ou le marché de Rungis, mais ils ne sont pas (encore) majoritaires, malheureusement.
Ceci étant, ce que j'exprime ici n'est que la mauvaise graine d'un avis, poussé certes sans pesticide mais les pieds dans le fumier de mon esprit légumier de simple, c'est-à-dire, bien peu de chose.
