Premier tome de ce qui deviendra un diptyque, je me suis laissé tenter sur mon temps de pause par l'effet couverture.
Et oui, le pitch est alléchant !
Une ville régie entièrement par les innombrables poisons que l'on y trouve, des duels de rue improbables et des personnages hauts en couleurs. J'ai senti une vibe
Pratchett qui ne m'a pas déplu.
Ce qui m'a étonné cependant, c'est qu'on ne s'arrête pas à une aventure drôle avec des créatures détournant les clichés du genre ( Un dragon mi génie d'Aladin mi ermite blasé par exemple) mais qu'on insuffle au tout des éléments de tragédie presque théâtraux.
Les orgies ne sont pas la que pour permettre de se rincer l'oeil ( dans une collection dirigée par
Arleston, cela aurait pu) mais sont utilisés comme levier dramatique dans un triangle amoureux emprunt de camaraderie. Une ellipse permet de jouer sur la corde de la vanité, des désillusions qu'inflige le temps et du monde qui nous range et nous ronge.
J'attends beaucoup du second tome !
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