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Critique de Zoelectrice


La fantasy offre souvent des intrigues un peu bateau (généralement sous forme de quête) avec des personnages tout d'une pièce et une écriture, hem... disons rudimentaire. Anasterry vous propose très exactement le contraire.
Trente ans plus tôt, des invasions de "monstres" ont déchiré Civilisation. Après une amère victoire, les baronnies se sont reconstruites, mais la jeune génération ne connait rien des horreurs passées et des concessions qui ont dû être faites. La jeune génération ne fait que parler, ainsi les anciens l'ont-ils rebaptisée "Les Rhéteurs".
Quand Renaldo, fils de baron, traîne son ami Thélban à Anasterry, il y va en grinçant des dents. On dit qu'Anasterry est la plus belle, la plus riche, la plus intelligente, la plus tout, quoi. Forcément, ça agace. Et puisque le père de Renaldo l'a envoyé là-bas, en vague mission d'espionnage, sans s'attendre à ce qu'il en ramène la moindre information. Alors ce dernier va mettre un point d'honneur à creuser. Histoire de prouver à tous que sa valeur est supérieure à ce qu'on croit, et que celle d'Anasterry vaut moins que ce qu'on dit. Mais... la baronnie semble n'avoir rien à cacher. A moins bien sûr, de trouver étrange qu'on lui répète avec une telle insistance, qu'il n'y a pas de monstre à Anasterry.
Des personnages subtiles avec lesquels on développe rapidement une belle empathie, une intrigue qui s'achemine vers une révélation de plus en plus rythmée. Et la morale qui court en filigrane : "on ne pardonne rien aux donneurs de leçon, surtout quand ils ont raison."
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