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Critique de Ladybirdy


Roman choc où le noir dégouline comme de la boue nauséabonde. Tout est noir dans le malheur du bas.
Overdose. Asphyxie.

Marie et Laurent, jeune couple à la situation irréprochable rêvent de fonder une famille. C'est dans ce rêve bleu qu'arrive l'impensable, Marie est violée par son directeur.
Elle choisit le silence et d'en payer le prix.
Obsédée par ce drame, elle plonge dans une souffrance insoutenable. le silence dans lequel Marie se terre amplifie ses frustrations et son mal-être. Personne ne devine, n'imagine, ne comprend. Nausées et douleurs physiques s'ajoutent à son désespoir psychique. Laurent devine, elle est enceinte. Marie s'empresse de faire le rapprochement entre le violeur et sa grossesse, cet enfant est une ignominie.
Elle souhaite sa mort, ne l'aime et ne l'aimera jamais.

Ce roman glauque m'a tantôt subjuguée et tantôt agacée. le silence de l'héroïne est incompréhensible. Ses certitudes sont dérangeantes. Son côté hermétique à toute issue déplaisante. Elle reste figée dans l'horreur, le vomi, le degueulasse. Chaque ligne est un marécage à peine supportable dans l'horreur d'une femme mutilée, brisée, pendue, cadavérique.
Elle est déchiquetée de toute part et Inès Bayard décrit parfaitement cette immersion asphyxiante.

A éviter en cas de déprime, la nausée est proche...
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