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Critique de cicou45


Je n'ai jamais lu le roman "Vipère au poing" qui précède cet ouvrage mais j'avais vu le film qui me donnait une assez bonne image de ce que pouvait être celui-ci. Cet ouvrage-là, cette prétendue suite légitime, je ne l'ai pas achetée, elle m'a été prêtée et c'est avec grand plaisir que je termine enfin cette lecture, non pas que j'en ai été enthousiasmée mais que l'écriture m'en ait parue pesante, tout comme l'histoire d'ailleurs. A peine lu le premier chapitre, j'avais envie de renoncer mais cela n'est pas dans ma nature. tout livre commencé se doit d'être lu jusqu'au bout, telle est ma devise et mon point d'honneur si je puis dire.

Le lecteur retrouve Jean Rezeau, le narrateur qui a bien grandi depuis mais qui, face à l'autorité de ses parents on ne peux plus odieux, puisque dépourvus d'amour envers lui tout comme envers ses frères d'ailleurs, n'a jamais su faire autre chose que se plier et faire ce qu'on lui demandait. Cependant, alors qu'il devient presqu'un homme et que M. Rezeau attend de lui qu'il fasse son droit, Jean va pour la première fois prendre la plus grande et importante décision de sa vie : il ne fera pas ce que l'on attend de lui. Lui qui a toujours aspiré à devenir journaliste, il préparera donc, en douce, une licence en lettres. C'est au cours de ses études qu'il découvrira le soutien d'une jeune femme, puis de sa logeuse et qui lui feront découvrir que la gente féminine peut aussi être belle et indulgente, à l'opposé même de sa reine mère, l'abominable "Folcoche". Avec l'un de ses frères, celui avec qui il se sent le plus d'affinités, Jean va découvrir ce qu'est le monde de la misère lorsque l'on est dépourvu de soutien et surtout de ressources financières venant de l'autorité paternelle. Fred, pour Ferdinand, est lui aussi considéré comme un rejeton, alors que Marcel, lui...et bien c'est Marcel quoi ! Comment, vous ne comprenez pas ce que je veux dire ? C'est normal car toute l'intrigue se trouve dans cet ouvrage et que Fred et Jean ne découvriront qu'à la mort de l'homme qui leur a servi de père. Vous me trouvez dure je suppose lorsque j'emploie ces termes, tout comme le pensait Monique au départ, celle qui deviendra l'épouse de notre narrateur, eh bien, c'est que comme elle, vous n'avez pas encore rencontré ces personnes et découvert la triste vérité ainsi que l'abominable tas de mensonges qui se trouve enfoui au coeur de la famille Rezeau. Une famille loin de tout reproches à première vue, respectable et qui pourtant a bien su cacher ce qu'elle voulait taire, surtout en ce qui concerne Madame.

Un roman qui se lit rapidement mais dans lequel j'ai trouvé qu'il y avait parfois beaucoup de longueurs et des phrases dans lequel le lecteur se perd. Trop de descriptions à mon goût et des phrases qui mériteraient amplement d'être allégées mais ne connaissant pas l'écriture d'Hervé Bazin, peut-être est-ce un trait d'écriture qui le caractérise et auquel ses lecteurs sont habitués et apprécient? En ce qui me concerne, je ne m'y suis pas faite, ou disons, très difficilement car il y a néanmoins de magnifiques passages que je ne peux pas lui reprocher et c'est la raison pour laquelle je donnerais une note mitigée à cette lecture : A découvrir pour les plus curieux et pour les admirateurs de Jean et de sa fratrie !
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