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Critique de Allantvers


Garde-toi de la Fouve, l'homme, ce lieu n'est pas pour toi. Ainsi pensent les femmes qui habitent cette maison sans partage, et tant pis si le crépis s'effrite, si les ronces s'étendent, si la mère prend le large, leur indépendance ne sera que meilleure. Un homme parviendra pourtant à passer la porte, amené par la mère qu'il vient d'épouser. Entre Isa, la fille aînée et Nathalie, la servante qui est la véritable maîtresse du lieu et de la famille, la résistance s'organise. Mais l'homme, entré à pas menus, prend peu à peu une place impossible à contenir...
So fifties, très provincial, il y a un ton dans ce huis clos champêtre qui m'a tout de suite happée. On entre d'emblée dans la tête d'Isa, la narratrice, dans ses pensées tumultueuses, sa nature sauvage, ses atermoiements de jeune fille amenée à découvrir brutalement ce qu'est un homme et ce qu'est un corps, le sien et celui de sa mère que la maladie saisit.
La plume de Bazin m'a surprise, plus vive, plus sophistiquée que dans Vipère et poing et le petit cheval, parfaitement adaptée à la psychologie de la situation ainsi qu'à la nature un peu mystérieuse de cette campagne nantaise.
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