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Critique de dedanso


Avec le Chant de Be, Lesley Beake a souhaité rendre hommage au peuple des Bushmen de Namibie, qu'elle connaît bien puisqu'elle vit là-bas depuis ses seize ans.

C'est un pari réussi puisque, ce que je retiendrai surtout de ce récit, c'est tout ce qui a trait à ce peuple : sa façon de se nourrir, de vivre, son langage, ses espoirs et ses craintes. J'ai apprécié aussi le développement sur l'esclavage des Bushmen. Pour le reste, ce sera malheureusement assez vite oublié...

Le récit m'a paru insipide. La faute à un style répétitif ou à trop d'invraisemblances ?
Je ne dévoile rien en vous disant que Be, une Bushmen, va mourir puisque cet état de fait est dévoilé dès la 1ère ligne. L'enjeu est de savoir pourquoi. Et le gros souci vient de là : je ne comprends toujours pas pourquoi. Elle a eu une enfance assez protégée, de son aveu même. C'est la découverte du secret d'autres personnes de son entourage qui va la décider à se tuer. Be, qui n'est pas du tout dépressive, est en fait la personne la plus empathique qui existe sur Terre : elle se suicide à cause de la douleur des autres.

Ce qui est assez "drôle", c'est que l'auteur, dans son préambule, affirme que le peuple Bushmen a une grande faculté à être heureux. Je la crois d'autant plus facilement que je suis persuadée que pour vivre heureux, il faut se contenter de ce que l'on trouve autour de soi. Mais dois-je donc en conclure que Lesley Beake n'a pas su donner une vision réaliste de ce peuple à travers son récit ?

Je ne veux pas entendre que ce livre étant destiné à la jeunesse, ces invraisemblances et ce style assez pauvre peuvent être excusés. Au contraire, écrire pour la jeunesse devrait être encore plus exigeant. Donc, le moment venu, ce n'est pas ce livre-ci que je proposerai à mes enfants pour découvrir le peuple africain.
Mais ça se lit vite et bien...

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