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Critique de Lune


« Les Années heureuses » le furent-elles vraiment pour un homme qui a déclaré n'avoir jamais été amoureux d'une femme.

Effectivement peut-on parler d'amour en lisant ce qui ressemble à une fascination qui s'élabore de page en page, de petits détails à de courtes anecdotes, de moments, de promenades, d'intimité inassouvie, d'allers-retours sur le mode « je t'aime, moi non plus ».

La lecture en devient lourde et peu intéressante.
Sans doute le fut-elle peut-être pour les admirateurs inconditionnels de la « Divine » lorsque parut ce journal dans les années quarante.
Mythe entretenu, solitude revendiquée, présence fantomatique, tout ne pouvait qu'intriguer les amateurs du septième art de ces années en noir et blanc.

Le livre commence à Londres et Paris en 1944 où Cecil Beaton fut envoyé en mission.
Quelques belles observations (trop courtes) sur la société et surtout l'atmosphère du Paris libéré nous sont livrées.

Et puis Greta et encore Greta et beaucoup de ronds de jambe et d'élans qui apportent peu de profondeur à la lecture qui en devient anecdotique et lassante. Un peu comme si la vie elle-même était mise en scène…
Les émois et les excentricités de l'un ou l'autre, de connaissances parfois farfelues leur appartiennent mais pour la lectrice que je suis n'apportent rien. Un psy y trouverait sans doute matière…
Ceci est très personnel…

Merci à Babelio et aux Editions Les Belles Lettres de m'avoir permis cette lecture.
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