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Critique de miriam


Alice, la narratrice une jeune professeur de français, découvre le monde fermé des Hassidim de Montréal, ses prescriptions strictes et ses coutumes. Elle devra se faire accepter par les jeunes filles et tentera de leur faire découvrir le monde des livres.

" - La Liberté?

- c'est une statue madame!.....

- la liberté c'est quand on ne doit rien à personne, quand on fait ce qui nous plait quand on veut.....

- Non ce que tu dis, c'est être spoiled!"

C'est un roman très sensible, tout en nuances, dans Montréal multiculturel, tolérant. On y parle aussi bien Français qu'Anglais ou Yiddish que mélangent allègrement les fillettes ; ce qui donne une saveur particulière à la langue ou les "très beaucoup" sont calqués sur les very much qu'on devine, où les mots yiddish ne savent être traduits quand ils concernent les traditions.

L'épicier du quartier emploie un pianiste polonais (Chopin bien sûr) tout le monde s'y retrouve pour acheter les légumes (qui n'ont pas besoin d'être cacher) ...

Les hommes ne sont présents (à part Charles et Jan qui tiennent le magasin) que dans le regard des femmes. Regard des femmes bridé quand elles observent la noce derrière un rideau.

En ce moment, une très belle exposition photo au Musée du Judaïsme à Paris sur ce regard féminin .

9 janvier 2015 - 24 janvier 2016
Myriam Tangi
Mehitza. Ce que femme voit

Myriam-Tangi-Mehitza-12

Une grande nostalgie transparaît entre le passage de onze à douze ans. Entre les fillettes de onze ans insouciantes qui jouent encore à la poupée et écrivent de gentils poème tandis que les douze qui déjà manient la censure et qui ont intégré leur rôle de femmes.

Il y a aussi une discrète histoire d'amour que je vous laisse découvrir!
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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