Les témoignages de tous types, lettres et journaux intimes notamment, évoquent abondamment le cycle de fêtes et la manière dont il est affecté par la guerre. Les plus patriotes subliment ces Noël de guerre, à l'image d'un Henri Ghéon, fraîchement converti, qui n'a pas peur de l'emphase :
C'est à Noël, dans la basilique primitive de Reims, à l'endroit même où Dieu, hélas ! n'a plus de toit pour s'abriter, que Clovis, père de la France, courba la tête devant saint Rémi et reçut le très saint Baptême. C'est à Noël que fut scellé le pacte entre Dieu et notre pays. France née avec Dieu, France née en Dieu, ô prodige !