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Critique de ecceom


Skye, nos maris !

1933. C'est une belle journée de juin en Ecosse. Ian se promène avec son chien, dans la lande. quand il est fauché par une crise cardiaque.

Pour son épouse Moïra, le monde s'écroule. La voilà , seule avec ses deux enfants et sans travail. Sa soeur Margaret lui propose alors de l'héberger chez elle, sur l'île de Skye, où elle vit seule depuis sa séparation avec son mari, après la mort de leur enfant.

Les deux soeurs seront bientôt rejointes par leur cadette, Effie, qui vient de se séparer de son mari volage.

En dépit de leurs différences de caractère, les trois femmes qui ont chacune à leur manière, perdu leur mari, vont devoir s'entraider pour surmonter leurs traumatismes et leur solitude.

Cécile Becq propose une belle histoire simple, tendre et émouvante qui évoque la difficulté à surmonter un deuil, une séparation, faire à nouveau confiance ou accepter la différence chez ses proches. Trouver la beauté du chardon entre ses épines.

La composition de pages sert remarquablement le récit, isolant dans de petites vignettes, un geste, un regard ou proposant une pleine page. Parfois même, l'autrice tente un effet (un visage sur deux cases avec chacune son texte). L'intention est louable, mais tout ne réussit pas. Page 66, la 4ème case semble avoir été rognée par erreur en présentant un personnage tronqué, sans signification particulière.

Le dessin de Cécile Becq n'est pas de ceux qui soulèvent l'enthousiasme et selon les canons de la ligne claire, souffre de nombreuses imperfections. Mais délicat, il ne gêne en rien la lecture tant il colle au sujet.

Enfin, les amoureux de l'Ecosse et de l'île de Skye, auront le plaisir de retrouver Nest Point, Portree, Man of Storr, Kilt Rock...d'entendre parler de Dunvegan ou de Talisker...

Ce n'est pas le moindre des plaisirs de cet ouvrage de près de 130 pages.
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