Je suis très bon public.
Si, vraiment.
Alors devant un ouvrage à la couverture attirante - quoique passablement effrayante - évoquant immanquablement la der des Ders, impossible de résister.
Premières scènes, avril 1917 ... la violence des combats, une attaque au gaz. On est devant une évocation classique, jusque dans le dessin, assez formel, de la Première Guerre. Puis, un basculement : 31 mars 1918, dans des bureaux parisiens, ceux du journal l'Humanité.
Et le retour en arrière, 24 heures auparavant. le destin mêlé de différents personnages, dont je n'ai pas de prime abord deviné les liens, passés ou à venir. Une institutrice pacifiste mais aussi marraine de guerre, des policiers qui surveillent les comportements séditieux, des militaires et députés compromis dans un scandale qui peu à peu se dévoile, ...
Je vous l'ai dit, je suis bon public. Je me suis donc facilement laissé entraîner dans cette aventure en mode 24H chrono, entre récit historique puisque reprenant des éléments avérés comme trame de l'histoire, enquête policière et parfois, ce qui a pu me dérouter quelque peu, en limite de la science-fiction.
UN très bon moment donc, malgré une fin peut-être un peu rapide, ou bien trop volontairement cynique à mon goût. Mais c'est sans doute là le lot de bien des récits liés à la guerre, dans toute son absurdité.
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