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Critique de Apikrus


« Si ma tante en avait ce serait mon oncle, et si mon oncle en était ce serait ma tante ».
Tom n'a ni nièce ni neveu dans ce récit, mais il me semble pouvoir être considéré comme un oncle tel que décrit ci-dessus par Pierre Dac. Et c'est bien la "case" de Tom qui est eu centre du récit : celle, non enviable, assignée par la société américaine au milieu du 19ème siècle à beaucoup de noirs, dont ce jeune homme.

Selon wikipedia, ce roman de Harriet Beecher Stowe, d'abord publié sous forme de feuilleton aux Etats Unis fut le plus vendu du 19ème siècle (second des livres vendus, derrière la Bible) ! Il promut la cause antiesclavagiste, même si beaucoup de stéréotypes raciaux y sont présents. le parallèle entre la piété de Tom et sa bonté est aussi grossier qu'il ne l'est chez Charles Ingalls dans "la petite maison dans la prairie", et le propos souvent aussi niais, ringard et moralisateur que dans cette série. Il est possible que la version française publiée par "Les éditions des deux coqs d'or" (ex éditions Cocorico renommée en 1960) avec des extraits sélectionnés pour un jeune public accentue ces traits. Quoi qu'il en soit, l'auteure souhaitait dénoncer l'esclavage, et plus de 150 ans plus tard il serait malvenu de ma part de lui reprocher avec outrance la manière dont elle le fit, d'autant qu'elle servit cette cause juste avec efficacité.
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