Laissez les à-priori de côté et laissez-vous tenter par ce
Beigbeder déroutant, bien qu'on connaisse tous la fin de l'histoire.
L'auteur nous narre ici le déroulement des deux heures les plus marquantes de ces dix dernières années. Son objectif : cerner l'ineffable qui a changé notre perception du monde, sans tomber dans le pathos et le racoleur. Pour cela, l'auteur fait des allers-retours constants entre la fiction et son propre ressenti, véritable échappatoire à l'horreur, avec une plume légère et émouvante.
Une justesse d'écriture qui permet à
Beigbeder de rendre hommage à sa façon aux victimes de ces attentats.
Si d'aucuns pourraient reprocher la désinvolture dont fait preuve l'auteur, il s'agit pour moi d'un positionnement adopté, loin de l'image d'un
Beigbeder crispant et inconvenant.
Un livre que l'on n'oublie pas.
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