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Critique de dannso


Vincent vit ses dernières semaines de travail et à l'occasion de l'embauche d'une jeune femme, Eve, il se remémore un drame qui l'avait marqué : le père de celle-ci s'était suicidé, dans son bureau. Enfin si on pouvait appeler ainsi cette pièce où il avait été relégué. Plutôt un placard comme la situation dans laquelle l'entreprise l'avait placé, dans laquelle il n'existait plus, déjà, avant de le signifier par un acte qui serait suivi de beaucoup d'autres. Des hommes et des femmes que l'entreprise avait méprisés, pressés comme de vieux citrons ou peut-être pire comme le père d'Eve mis au garage comme une vieille voiture qui ne sert plus. le procès de ces suicides démarre à ce même moment….
On ne peut s'empêcher même si ce n'est jamais dit de penser à France Telecom.

Un livre qui hésite sans cesse entre roman et essai social, sans vraiment choisir, au détriment de chacun des genres. Les personnages y sont nombreux, je les ai trouvés trop « fades » pour m'y attacher, et j'ai regretté que l'auteur n'approfondisse pas plus les relations qui se nouent entre eux, ainsi celle entre Vincent et l'oncle d'Eve, relation improbable entre un cadre représentant de la boite qui a causé le drame dans cette famille et l'oncle, frère du suicidé, qui peine toujours à se remettre du drame.

Il y avait pourtant de quoi créer une atmosphère, un climat et c'est je crois ce qui m'a manqué. J'ai trouvé le rythme monotone, l'écriture sans relief, et j'ai peiné à finir ce livre dont le sujet pourtant m'intéressait, ayant passé toute ma carrière dans une grosse boite au sein de laquelle les mêmes « valeurs » sont soi-disant mises en avant, avec beaucoup d'hypocrisie.

Lu dans le cadre du jury du prix Fnac.
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