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Critique de dido600


Une saga familiale démarrant en 1847 et se terminant en 1894, «touchante et sensible»

Celle de la tribu des Fils du jour de la région de Sebdou

Celle de la famille de Cheikh Moussa

Celle d'une résistance anticoloniale continuelle, directe d'abord, puis retenue, enfin entretenue.

Celle de l'amour fou du jeune Hadj, fils de Cheikh Moussa, le plus rebelle, pour Aghate, une belle jeune fille, d'origine européenne, orpheline de père (un immigré espagnol de la, première heure ayant atterri en Algérie presque par accident et surtout par misère), élevée par sa mère, très proche des Arabes.

Elle se convertira à l'Islam, ils se marieront, voyageront beaucoup durant des années, découvriront ainsi un autre monde arabo-musulman ou simplement musulman, plus évolué, allant jusqu'à La Mecque, puis à Damas où ils rencontreront l'Emir Abdel Kader… et retourneront au bercail avec beaucoup d'enfants. L'amour toujours, au-delà des croyances et au-dessus des préjugés !

Un de leurs fils deviendra, par la force des choses (« Ould Erroumia»), spahi, tout en conservant et en entretenant, en son for intérieur, toujours, la flamme guerrière héritée du père et du grand-père et de ce qui restait comme tribu, trop longtemps massacrée, puis dépossédée, enfin éparpillée.

Bref, l'histoire romancée du pays… et, surtout, au début de la colonisation, un choc des cultures dominé par la force dominatrice et expansionniste… et la tendance criminelle du colonialisme. Les barbares n'étaient nullement les habitants mais bien les envahisseurs. Leur seule et grande erreur venait de leurs lacunes, car vivant en dehors du «monde».
Une immense histoire d'amour entre deux jeunes de religions différentes… en pleine lutte anticoloniale. Si simplement racontée, la romance, avec son trop-plein d' «eau de rose» et de tolérance, paraît vraie. Un ouvrage destiné surtout au public de l'Hexagone… et aux descendants de la tribu.
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