Les falsificateurs

Une idée géniale que celle de cette société secrète et il y a un enchantement inquiet à la lecture de la première partie du livre... Et puis ça se gâte... Les choix du héros, qui n'a d'attirance que pour son antagoniste et qui découvre le malheureux secret, ne lui ressemblent pas. Et mis en appétit par la magie du sujet, le lecteur attend autre chose qu'une description minutieuse de bureaucratie kafkaïenne à laquelle on accède lorsque les personnages du roman subissent une formation d'un formalisme convenu et sans originalité. Et puis bonjours l'empreinte carbone de tous ces personnages... Un livre qui a finalement raté sa cible, déçu son public, qui ne donne aucune envie de lire la suite mais qui restera peut-être comme un marqueur caricatural de cette époque de gaspillage insensé et d'insouciance écologique criminelle.
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