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Critique de milbilou


En juillet 1971, Hassan II échappe à un attentat perpétré par les élèves sous-officiers de l'Académie Marocaine. Salim est l'un d'eux, il avait obéi aux ordres du Colonel. Avec 58 autres, il est emprisonné deux années à la prison « normale » de Kenitra puis déplacé avec 22 prisonniers au camp militaire de Tazmamart en plein désert.
Commence alors pour ces jeunes hommes, une vie inimaginable faite de sévices, tortures, privations, tous ces actes qui à petit feu détruisent un être.
En quelques pages seulement le lecteur comprend la signification exacte de l'oxymore titre du roman. Pendant dix-huit ans, Salim, le narrateur, a combattu « cette aveuglante absence de lumière » par la foi et la dignité dans l'espoir qu'une énergie solaire perce un jour. Une véritable ressource en lui qu'il a toujours essayé de faire partager à ses compagnons. de mémoire, il raconte des textes De Balzac, de Victor Hugo ou d'Albert Camus et récite le Coran. Il utilise le remarquable pouvoir de la pensée profonde qui détourne l'attention et apaise les souffrances.
Entre témoignage historique et roman, ces 230 pages m'ont parfois paru longues en ce qui concerne les descriptions des faits mais la sensibilité de l'écriture et la poésie provoquent un fort sentiment d'empathie.
La lecture de ce roman en pleine période de confinement n'est pas forcément le meilleur remède à la mélancolie, encore qu'il peut être, entre autres et sans aucune comparaison possible entre les situations, un vecteur de réflexion sur notre capacité de résilience

Lien : https://mireille.brochotnean..
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