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Critique de daniellelebrun


La schizophrénie de la société marocaine petite, toute petite bourgeoise, entre la haine des couples, l'amour immodéré de l'argent, l'avarice.
Peur du "mauvais oeil" : on n'ouvre pas les volets du salon parce que les autres ne peuvent pas le voir; on ne reçoit pas, parce que ça coûte cher et qu'on pourrait parler. On est raciste anti-noir, car nous les Marocains, on est "blancs" ... La haine et les maladies psychosomatiques dans ce couple où la femme donne des coups de pieds à son mari et hurle toute la journée, puis s'évanouit pour échapper à la réalité. Ne pas dire qu'on va bien : les autres vont vous jeter l'oeil; ne pas dire qu'on va mal : les autres vont s'en réjouir. Ne pas dire ... Pour qu'un dossier avance, on "offre du café sucré" aux fonctionnaires. L'état ne les paye pas assez. Evidemment, c'est à ceux qui ont besoin des fonctionnaires de les payer, c'est "normal" Et Samia, la douce victime de ses rêves et de ses poèmes. J'ai couru d'un chapitre à l'autre, d'une voix qui raconte à l'autre voix qui raconte. Un livre à lire, portée par la bassesse et l'égoïsme forcené de ces moeurs, puis à relire pour la qualité de la mise en écriture. Encore une fois, merci M. Ben Jelloun
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