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Critique de argali


Il m'arrive rarement de ne pas finir un roman, surtout un roman jeunesse. Mais je me demande comment j'ai pu tenir jusqu'à la page 110 de ce roman recommandé par un collègue.

Stanislas de Saint Avril n'a qu'un rêve, devenir commissaire de police. Quand il est recalé, sa vie bascule et il en veut à la terre entière. Pas une minute, cet oisif, fils très gâté d'une mère qui l'aime et tient à lui comme à la prunelle de ses yeux, n'imagine qu'il pourrait être la cause même de cet échec.
Parallèlement, Fabrice est un ado de 13 ans qui tente de s'affirmer et exaspère sa mère par ses sautes d'humeur et son égoïsme. Furieux de devoir la suivre au mariage de sa cousine et de rater ainsi une fête avec des copains, il n'a qu'une idée en tête le lui faire payer.

Je ne saurai jamais quel lien va unir les deux ; quel événement va les faire se rencontrer et cela m'est égal. J'ai trouvé ce récit violent, malsain et glauque. Les deux personnages sont aussi tellement caricaturaux que je n'ai pu m'intéresser ni à l'un ni à l'autre. Trop c'est trop. Que voulait l'auteur ? Faire de nous des voyeurs ? Nous laisser regarder au-dessus de l'épaule du psychopathe pour nous montrer la folie, la fatalité, la fragilité de la vie ? Je n'ai pas compris. J'ai abandonné dégoûtée et perplexe face à ces deux sales gamins qui ont tout et ne le voient pas tant ils sont nombrilistes.
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