Huis clos dans le cabinet d'un psychanalyste. Duel chez le médecin de l'âme. Un puissant chef de gang est soudain pris de crise d'angoisse incontrôlables. Une autorité fragilisée est une mort assurée dans cette profession.
Un thérapeute médiatique, un cador de la profession ne s'attendait pas à un tel patient. Pour l'un la parole guérit, pour l'autre la loi du silence est la seule qui vous maintient en vie.
Comment ces deux là vont-ils pouvoir communiquer?. Un patient peut-il guérir sans perdre la face et un praticien peut-il soigner sous la menace?Mafia blues...On pourrait donc faire le mal sans être puni? mais comment vivre sans être puni? Tient un sentiment inconnu apparait: la culpabilité. Transfert réussi, merci Docteur!
Deux actes, un épilogue, dialogues vifs, interprètes efficaces, mise en scène précise nous sommes dans un théâtre qui ne s'embarrasse pas de digressions.
Duel où les phrases font mouche et les mots peuvent guérir ou tuer. Mais peut-on guérir vraiment de la peur de la mort? Vaste question monsieur Benacquista.
Lien :
http://www.baz-art.org/archi.. Commenter  J’apprécie         310