AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de le_Bison


« Tout à l'égo » comprend une dizaine de nouvelles de l'auteur, dont La Boite Noire. Des nouvelles souvent légères à la douce ironie. Des fins souvent ponctuées par un rebondissement inattendu en fait une lecture plaisante et distrayante. Des nouvelles pour passer le temps, sans se prendre trop au sérieux, qui reposent souvent sur des histoires de familles. Des nouvelles pour le moins touchantes qui prêtent parfois au sourire malgré les enjeux terribles qui peuvent se jouer au sein d'une cellule familiale.

Pour preuve : « Bobinages ». Une banale histoire familiale qui va tourner au drame. La scène : une petite ville de campagne où tout le monde se connait, se dit bonjour et se côtoie dans les règles de politesse d'usage. L'évènement : l'arrivée tant attendue au sein du foyer d'un magnétoscope qui va resserrer ainsi les liens entre les générations avec des soirées cinéma autour de Terminator 2, Recherche Susan Désespérément, le Lauréat… le drame : tout est parfait, jusqu'au jour où une cassette reste bloquée à l'intérieure. Impossible de la sortir, reste à l'envoyer au réparateur du village, alias le beau-frère en personne. Sauf que le paternel traîne la patte pour l'emmener réparer et l'union familiale se désunit aussi facilement que les liens avaient pu se tisser autour de cette nouvelle (pour l'époque) technologie. Pourquoi le paternel ne veut pas l'envoyer au stand de réparation ? Ce que la famille ne sait pas, c'est que la cassette bloquée à l'intérieur est : « Salopes en chaleur »… Vous voyez le topo, comment le paternel va pouvoir sortir digne d'une telle affaire d'état ?

Dans ces nouvelles, on y découvre épisodiquement les petits travers de chacun, on y croise la route de Harrison Ford en même temps que celle d'un condamné à mort d'une « république » exotique, on y comprend pourquoi le vieux veut être enterré près d'un bordel d'antan… On s'y amuse souvent, on sourit, on imagine… Cela pourrait être nous le héros malheureux de la nouvelle, même si en fait c'est toujours le voisin. Au fait, une question sans réponse : Vous faisiez quoi le 17 juillet 1994 entre 22 et 23 heures ?
Commenter  J’apprécie          140



Ont apprécié cette critique (8)voir plus




{* *}