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Critique de Annette55


Depuis le choc des" Demeurées ", j'ai l'impression de savourer lentement une friandise dès que je commence une oeuvre de J.B.
L'écriture de cet auteur ressemble à une caresse bienfaisante, évocatrice, envoûtante, poétique, gracieuse et profonde, vivante et habitée.
Comment procède -t-elle pour nous faire partager tant d'émotions ?

Porté par la puissance de l'imaginaire, ce livre conte l'invention de soi, l'alchimie intime qui crée les images et l'inépuisable qu'offre le monde .

Il y est question de perte, de renaissance à soi, du chemin le plus juste vers la liberté et son déploiement, du saisissement d'une vie intérieure avec sa fragilité, sa vibration en osmose avec les paysages et les corps ..la Souffrance d'un enfant hanté, habité par l'absence maternelle !
Nous pénétrons avec grâce dans le monde imaginaire, merveilleux, intense que crée l'auteur à la langue au lyrisme envoûtant et sensuel .
Trois solitudes, des images poétiques à satiété , fortes, qui touchent à l'universel, une grâce d'écriture et une intériorité rares!

Trois confrontations à la disparition d'une femme .
Un roman trop court à la beauté ineffable porté par la sensualité des mots .
"L'imaginaire éloigne la folie ".
" Les mains ouvertes des mères sont des livres d'images."
"Et l'enfance apprend le souci de la vie qui se perd".

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