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Critique de montmartin


Le père, il n'a pas su garder la mère, une femme du voyage,elle a disparu, un jour. Elle savait parler la langues des rêves et des mythes des hommes et savait lire les histoires de la vie tracées dans les paumes des mains. le père est devenu un homme triste, qui boit au café et qui crie.
Il se demande ce qu'il va faire de l'enfant. Un enfant qui ne parle pas et ne demande jamais rien. L'enfant, il a appris dans le ventre de sa mère la violence de la vie. Il marche dans la nature avec un chien que personne d'autre que lui ne voit. L'enfant sent les odeurs de tout ce qui pousse.
La grand-mère a appris à l'enfant tout ce qu'il faut savoir, à se méfier de la rivière, s'approcher d'un chien ou pas, se faire oublier des autres. La grand-mère, elle a subi des choses que même les bêtes ne font pas, elle s'est libérée la tête en chassant Dieu et menace de mettre le feu à son église s'il arrive quoi que ce soit à l'enfant.

Un roman qui ne fait que 120 pages, mais comme la grâce ne dure jamais longtemps, ces quelques pages suffisent à nous faire atteindre les sommets de la poésie. L'histoire nous est révélée par petites touches, mais l'histoire n'a pas d'importance, ce qui compte ici ce sont les mots qui nous touchent au plus profond. Avec "Profanes", Jeanne Benameur avait parlé à notre âme, avec "L'enfant qui" elle récidive pour notre plus grand bonheur et nous fait toucher l'impalpable.
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