Quand un auteur se laisse emporter par sa libido, c'est au détriment de la littérature proprement dite.
Benchley et ses considérations sexuelles, son exposition immonde, à travers sa pâle héroïne Ellen, des pseudo fantasmes "féminins", à savoir viol et prostitution (fantasmes qui sont en fait les siens) en font un auteur assez détestable. Les scènes de chasse, quant à elles, sont tout simplement insoutenables.
Seul bon point et pas des moindres :
Benchley fut à ce point effrayé par les conséquences de son roman qu'il devint ensuite l'un des plus ardents défenseurs des requins.
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