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Critique de marilyngillaizeau
BOSTON FAMILY, saison I. C'est l'histoire d'une « des familles les plus en vue de Boston » à travers les années 20 et 30. À la demande de ses petits-enfants, Louis Avallon, descendant d'une lignée d'industriels dont le quotidien faisait régulièrement la une des journaux, se lance dans une enquête historique pour retrouver les origines de sa famille. Par le biais de milliers de souvenirs, qu'il croyait oubliés à jamais, ces années 20 et suivantes vont lui sauter au visage.
Sa façon de conter, ainsi que l'histoire de l'Amérique industrielle, m'a tellement passionnée que je lis actuellement la saison II.
Manuel Bénétreau est un excellent conteur. J'ai « revu » de manière vivante l'histoire la présidence Roosevelt et du new deal, découvert celle des premières cuisinières modernes puis celle du développement de l'industrie américaine autour de l'exposition universelle de New-York en 1939, puis de la guerre de 45 (dans la saison II), le tout agrémenté par l'histoire personnelle et conjugale du protagoniste et de leurs difficultés, notamment lors de la crise de 29. À propos de l'écriture, là, je vais me faire tuer… Pas grave ! Je commencerai par une confidence.
J'ai lu très peu de livres d'auteurs auto-édités, trop déçue par des lectures peu enrichissantes ou pire amoindries par de nombreuses gaucheries récurrentes d'autant qu'un tas d'ouvrages cultes (dégrossis par le travail de l'éditeur version ancienne) captent régulièrement et préférentiellement mon intérêt. Bref, je l'ai lu parce qu'il m'a été offert. Je l'ai donc ouvert avec des pincettes… bien évidemment à la recherche consciente de ses défauts : sympa, non ? J'en ai relevés quelques-uns, comme dans tout ouvrage sous mon oeil impossiblement objectif à 100%…
Dans cette saison I, un livre consistant de 260 pages, les dialogues voire des précisions ici et là m'ont semblé sans grand intérêt si ce n'est aucun et bizarrement appuyés ( ?) ; de même, le personnage de l'épouse m'a semblé peu vivant. En revanche, l'écriture est magnifiquement fluide et l'histoire si passionnante que j'ai passé outre ces détails et j'ai donc entamé la suite de l'histoire de cette famille. Je suis actuellement à la moitié de la saison II dans laquelle, fort heureusement, l'auteur fait nettement mieux vivre l'épouse de Louis et d'autres personnages secondaires.
En conclusion, si vous aimez l'Histoire : ouvrage recommandé.
D'ailleurs, cet auteur auto-édité a fait son chemin si j'en crois le succès que remporte son dernier roman Alron Gems. Et quant à mon opinion sur l'auto-édition, depuis, j'ai évolué en partie par la force des choses : comme les éditeurs n'assurent plus véritablement leur rôle, faute de moyens ou de conviction, il faut bien fouiller du côté des auto-édités pour ne pas passer à côté de réelles pépites
Sa façon de conter, ainsi que l'histoire de l'Amérique industrielle, m'a tellement passionnée que je lis actuellement la saison II.
Manuel Bénétreau est un excellent conteur. J'ai « revu » de manière vivante l'histoire la présidence Roosevelt et du new deal, découvert celle des premières cuisinières modernes puis celle du développement de l'industrie américaine autour de l'exposition universelle de New-York en 1939, puis de la guerre de 45 (dans la saison II), le tout agrémenté par l'histoire personnelle et conjugale du protagoniste et de leurs difficultés, notamment lors de la crise de 29. À propos de l'écriture, là, je vais me faire tuer… Pas grave ! Je commencerai par une confidence.
J'ai lu très peu de livres d'auteurs auto-édités, trop déçue par des lectures peu enrichissantes ou pire amoindries par de nombreuses gaucheries récurrentes d'autant qu'un tas d'ouvrages cultes (dégrossis par le travail de l'éditeur version ancienne) captent régulièrement et préférentiellement mon intérêt. Bref, je l'ai lu parce qu'il m'a été offert. Je l'ai donc ouvert avec des pincettes… bien évidemment à la recherche consciente de ses défauts : sympa, non ? J'en ai relevés quelques-uns, comme dans tout ouvrage sous mon oeil impossiblement objectif à 100%…
Dans cette saison I, un livre consistant de 260 pages, les dialogues voire des précisions ici et là m'ont semblé sans grand intérêt si ce n'est aucun et bizarrement appuyés ( ?) ; de même, le personnage de l'épouse m'a semblé peu vivant. En revanche, l'écriture est magnifiquement fluide et l'histoire si passionnante que j'ai passé outre ces détails et j'ai donc entamé la suite de l'histoire de cette famille. Je suis actuellement à la moitié de la saison II dans laquelle, fort heureusement, l'auteur fait nettement mieux vivre l'épouse de Louis et d'autres personnages secondaires.
En conclusion, si vous aimez l'Histoire : ouvrage recommandé.
D'ailleurs, cet auteur auto-édité a fait son chemin si j'en crois le succès que remporte son dernier roman Alron Gems. Et quant à mon opinion sur l'auto-édition, depuis, j'ai évolué en partie par la force des choses : comme les éditeurs n'assurent plus véritablement leur rôle, faute de moyens ou de conviction, il faut bien fouiller du côté des auto-édités pour ne pas passer à côté de réelles pépites
