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Critique de gill


Cherchant de tous côtés son inspiration, le cinéma s'est bâti sur le Théâtre, sur le Roman, sur L Histoire, parfois même sur certaines légendes...
Il a, pour l'essentiel, transposé. Il s'est presque toujours inspiré.
Mais en ajoutant au Fantastique, une touche d'horreur et d'épouvante, il a pourtant créé un genre.
En 1895, Georges Méliès réalisait son premier tour de prestidigitation filmé, "le château du diable".
Entre 1908 et 1913, apparurent à l'écran les premières terreurs : "l'homme singe", "Baloo" d'après Gaston Leroux, "l'île de la terreur", "l'île du docteur Moreau" d'après Wells et surtout "le système du docteur Goudron et du professeur Plume*" de Maurice Tourneur d'après Edgar Allan Poe.
Le premier "loup garou" cinématographique fut aperçu en 1913.
Puis vinrent l'immense Boris Karloff qui fut Frankenstein à partir de 1931 et le formidable Béla Lugosi qui prit les traits du comte Dracula.
Et l'explosion de la série B, dont les "Majors" furent vite incapables de satisfaire à la demande, acheva de créer ce genre du film d'horreur et d'épouvante.....
Ce petit volume est préfacé par Terence Fisher.
Le ton est donné.
Accrochez-vous à votre pop-corn !
Deux grandes parties articulent l'ouvrage : "introduction aux grands thèmes du cinéma fantastique" et "les grands thèmes d'horreur et d'épouvante dans le cinéma fantastique" qui éclairent, sans avoir peur de les réveiller, Dracula et sa horde de vampire, les monstres du docteur Frankenstein, les morts-vivants, Mister hyde, la fille du diable et le dernier loup garou du quartier.
A la fin des années 70, à quelques kilomètres de chez moi, "le Richelieu" un petit cinéma de deux salles donnait régulièrement à la belle saison, des séances de ce genre, à partir de 23H30.
Malgré mon jeune âge, j'ai parfois eu la permission d'y accéder.
Je connaissais un peu la patronne qui était à la caisse et le patron, exilé dans sa cabine de projection. C'était mes parents !

* dont la transposition sur scène a offert au théâtre du Grand-Guignol, rue Chaptal à Paris, une des pièces les plus réussies de son magnifique répertoire.
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