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Critique de Crossroads


Jerrold Piccobello était un prince, que dis-je, un roi dans son domaine.
Majax l'adorait, Garcimore le vénérait, c'est dire le niveau stratosphérique atteint par cet homme que rien ne prédisposait à la magie.
Plus vous montez haut, plus rude est la chute.
Jerrold en a fait l'amère expérience.
Il se remémore ses vertes années et un apprentissage empli alors de gaieté et d'insouciance.

Grandeur et décadence d'un p'tit gars sorti du ruisseau avec pour seule ambition de se faire une place au soleil.
Tout comme Icare, il s'y est brûlé les ailes.

Ce récit est déconcertant car le scénario tient la route, le dessin est plaisant et l'encrage saisissant.
Pourtant, j'en ressors avec une impression mitigée. Je reste sur ma faim et lorsqu'on connaît ma propension à me sustenter d'un rien, 5 à 6000 cal/h font largement l'affaire, c'est jamais très bon.

Alors peut-être que ça pêche du côté du tempo, c'est bien possible.
Le fait d'user d'un argot généreux y a certainement contribué.
La difficulté à dissocier Jerrold de son mentor ne lassa pas d'énervasser le non physionomiste que je suis.
C'était pas le jour de la magie pour les nuls, j'en sais foutre rien.
Ce que je sais, c'est que l'ensemble, mais surtout un twist final intrigant, poussera cependant ma curiosité plus avant.
Faut dire que le tome 2 m'attend bien sagement sur une étagère, ce serait ballot de briser là sur un malentendu…

3.5/5
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