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Critique de Bimach
Ce petit livre constitue une réponse à un article que Rokhaya Dhialo avait fait paraître dans le mensuel "Causeur".
Benassar, de père juif, et né en Algérie, lui oppose sa conception de la France, de l'assimilation comme véritable antiracisme, à l'opposé du "racialisme", cette nouvelle forme de racisme. On découvre son expérience de l'immigration et de l'assimilation, on entrevoit la modestie qu'il apporte à la définition de ses rapports avec la France. Il nous fait comprendre comment il a vécu alors ce rapport à l'autre, et sa violence, avec un regard très éclairant sur certains problèmes bien actuels. Il nous dit les efforts qu'il lui a fallu consentir pour, rapatrié d'Algérie, s'adapter aux moeurs de la France métropolitaine, tellement plus douces que celles qui le conduisait à des réactions spontanées qu'il lui a fallu, et il s'en réjouit, considérer désormais comme inadaptées.
Il montre clairement la responsabilité de gens comme Rokhaya Diallo dans l'ensevelissement de ceux qu'ils prétendent défendre dans la profondeur d'un échec contre lequel le ressentiment dont on les abreuve leur rend presque impossible ensuite de réagir.
Et il débusque les préjugés que ces personnes répandent jusque dans des affirmations où on n'aurait pas à première lecture pensé les trouver : Rokhaya Diallo étale par exemple son mépris pour "ces minorités qui se contentent de manifester une reconnaissance béate" vis à vis de leur patrie d'accueil (au contraire d'elle, qui, courageusement "rappellera autant de fois qu'il le faudra, ce pays aux principes dont il m'a abreuvé"). Ouvrons donc les yeux grâce à M Bénassar, car, à la réflexion, c'est l'évidence même : ces minorités là, ce sont les juifs, (et aussi les asiatiques) ! Ou comment un antisémitisme inavouable peut se dissimuler derrière une phrase apparemment anodine.
Benassar, de père juif, et né en Algérie, lui oppose sa conception de la France, de l'assimilation comme véritable antiracisme, à l'opposé du "racialisme", cette nouvelle forme de racisme. On découvre son expérience de l'immigration et de l'assimilation, on entrevoit la modestie qu'il apporte à la définition de ses rapports avec la France. Il nous fait comprendre comment il a vécu alors ce rapport à l'autre, et sa violence, avec un regard très éclairant sur certains problèmes bien actuels. Il nous dit les efforts qu'il lui a fallu consentir pour, rapatrié d'Algérie, s'adapter aux moeurs de la France métropolitaine, tellement plus douces que celles qui le conduisait à des réactions spontanées qu'il lui a fallu, et il s'en réjouit, considérer désormais comme inadaptées.
Il montre clairement la responsabilité de gens comme Rokhaya Diallo dans l'ensevelissement de ceux qu'ils prétendent défendre dans la profondeur d'un échec contre lequel le ressentiment dont on les abreuve leur rend presque impossible ensuite de réagir.
Et il débusque les préjugés que ces personnes répandent jusque dans des affirmations où on n'aurait pas à première lecture pensé les trouver : Rokhaya Diallo étale par exemple son mépris pour "ces minorités qui se contentent de manifester une reconnaissance béate" vis à vis de leur patrie d'accueil (au contraire d'elle, qui, courageusement "rappellera autant de fois qu'il le faudra, ce pays aux principes dont il m'a abreuvé"). Ouvrons donc les yeux grâce à M Bénassar, car, à la réflexion, c'est l'évidence même : ces minorités là, ce sont les juifs, (et aussi les asiatiques) ! Ou comment un antisémitisme inavouable peut se dissimuler derrière une phrase apparemment anodine.
