« — Je suis comment ? demanda-t-il, souhaitant ne pas avoir besoin d’être rassuré.
— Il ne manque qu’une seule chose.
Linc prit le visage de Jonah entre ses mains et se pencha pour coller ses lèvres aux siennes.
Le baiser le surprit tellement qu’il poussa un petit cri et Linc en profita pour retracer ses lèvres avec le bout de la langue, avant de la glisser entre elles. Jonah tenta de ne pas gémir sous la chaleur qui le traversait. Il s’accrocha aux épaules de son patron pour se retenir tandis que celui-ci devenait plus entreprenant, plongeant la langue dans sa bouche. Jonah sentit la menthe et ne put s’empêcher de l’embrasser en retour, rencontrant la langue de Linc alors que le temps semblait s’arrêter. Finalement, l’homme s’écarta après avoir une dernière fois mordillé sa lèvre.
— Là, tu es parfait, dit-il avec un sourire.
Jonah leva la main à sa bouche pendant que son patron ouvrait la porte. Ses lèvres semblaient gonflées, et il se demanda si c’était là le plan de Linc. »
« — Remarqué quoi ? demanda Aidan, entrant avec le plateau de brochette au saté.
— Le cul de Jonah, répondit Wes en plaçant la sauce cacahuète et le riz aux pois chiches sur la table.
— Et c’est un trèèèès beau cul, confirma Sammy en les rejoignant. Pourquoi on parle du cul de Jonah ? »
Son esprit traître forma une image de Linc en jean moulant usé aux bons endroits, les boutons de sa chemise de cow-boy défaits sous la chaleur. Sur un cheval, avec la selle qui moulerait parfaitement ses fesses fermes… Jonah ferma les yeux et lutta contre l’excitation. Ce serait un vrai rêve, mais laisser ses sentiments pour Linc lui échapper serait un cauchemar.