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Critique de Glass


Glass
28 février 2016
Avec Koenigsmark, la recette du succès de Pierre Benoit est là : un jeune homme dépaysé, une héroïne mystérieuse et la découverte au final d'un sordide complot.
Ces ingrédients figurent dans plusieurs volumes de l'impressionnante oeuvre de Pierre Benoit qui atteint à mon sens sa perfection dans le Roi lépreux qui nous fait découvrir le mythique temple d'Angkor ou L'Atlantide qui nous propose une autre lecture du mythe antique de la citée enfouie de l' Atlantide en la localisant dans le magnifique Sahara algérien.
L'intrigue de Koenigsmark se déroule en Allemagne à la veille de la première guerre mondiale.
Pierre Benoit dresse un tableau assez réaliste de l'ambiance des cabinets ministériels du début du siècle et de la tuyauterie des administrations française et de l'université, qui nous semblent encore criants de vérité.
Mais dès l'arrivée dans la petite principauté de Lautenbourg on se retrouve projeté dans un monde féodal qui nous paraît hors du temps.
Ce sont bien deux mondes qui s'affrontent : la technocratie à la française et la féodalité autocratique allemande, teintée de l'autoritarisme de Bismarck.
Pierre Benoit sort ce livre au lendemain de la grande guerre . Et même si certains caractères sont caricaturaux, il ne peut s'empêcher de montrer aussi les liens entre deux terres de grandes civilisations.
L'héroine, elle, exhale la sauvagerie et l'indépendance des terres orientales.
Au final on est pris dans l'intrigue qui nous tient en haleine, avec un final que l'on suit minute par minute.
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