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Critique de Jacocorico
En 1943, alors que la guerre fait rage de part le monde, un groupe d'hommes se prépare à l'ascension d'un sommet extraordinaire, s'élevant majestueusement des grandes plaines africaines, le mont Kenya.
Cette expédition est d'autant plus remarquable qu'elle est organisée depuis un camp de détention, où trois prisonniers de guerre rivalisent d'ingéniosité, pour se procurer la nourriture et le matériels nécessaires à leur échappée. Leur évasion n'est pas définitive, ils savent devoir rentrer finalement dans leurs baraquements sordides. Ils entreprenent pourtant ce périple par soif de découverte, de beauté, de dépassement de soi, par défi aussi, dans un esprit sportif, envers leurs geôliers; mais surtout parce qu'avoir un but, alors même que leur enfermement n'a de limite que l'hypothétique fin du conflit, leur permet de garder l'espoir, la raison, et de tromper l'ennui dévorant de la captivité.
La première partie du livre rapporte les préparatifs depuis le camp de détention. L'auteur dédramatise l'univers carcéral par des anecdotes et un ton humoristique. Il ne s'en dépare pas pour raconter la difficile progression de nuit dans la brousse, puis la fôret, ni durant la partie consacrée à l'ascension proprement dite de la montagne. Bien que j'ai ressenti un certain goût chez l'auteur pour la mise en scène de cette histoire vraie, la sympathie pour ces hommes s'installe assez vite, et c'est un vrai moment d'émotion que de partager leurs épreuves dans la glace.
Il s'agit d'une aventure atypique, aux notes contrastées. Plairait-elle de part sa nature haute en couleurs: rhinocéros, prison, lions, neige, et ses aspects colonialistes, aux puristes de l'alpinisme, de l'himalayisme? Je ne sais pas. On y trouve en tout cas certaines de ses caractéristiques fondamentales: l'amitié, l'endurance, la détermination, et la volonté de s'élever par le corps, mais aussi par l'esprit, dans un idéal de liberté.
Cette expédition est d'autant plus remarquable qu'elle est organisée depuis un camp de détention, où trois prisonniers de guerre rivalisent d'ingéniosité, pour se procurer la nourriture et le matériels nécessaires à leur échappée. Leur évasion n'est pas définitive, ils savent devoir rentrer finalement dans leurs baraquements sordides. Ils entreprenent pourtant ce périple par soif de découverte, de beauté, de dépassement de soi, par défi aussi, dans un esprit sportif, envers leurs geôliers; mais surtout parce qu'avoir un but, alors même que leur enfermement n'a de limite que l'hypothétique fin du conflit, leur permet de garder l'espoir, la raison, et de tromper l'ennui dévorant de la captivité.
La première partie du livre rapporte les préparatifs depuis le camp de détention. L'auteur dédramatise l'univers carcéral par des anecdotes et un ton humoristique. Il ne s'en dépare pas pour raconter la difficile progression de nuit dans la brousse, puis la fôret, ni durant la partie consacrée à l'ascension proprement dite de la montagne. Bien que j'ai ressenti un certain goût chez l'auteur pour la mise en scène de cette histoire vraie, la sympathie pour ces hommes s'installe assez vite, et c'est un vrai moment d'émotion que de partager leurs épreuves dans la glace.
Il s'agit d'une aventure atypique, aux notes contrastées. Plairait-elle de part sa nature haute en couleurs: rhinocéros, prison, lions, neige, et ses aspects colonialistes, aux puristes de l'alpinisme, de l'himalayisme? Je ne sais pas. On y trouve en tout cas certaines de ses caractéristiques fondamentales: l'amitié, l'endurance, la détermination, et la volonté de s'élever par le corps, mais aussi par l'esprit, dans un idéal de liberté.
