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Critique de beckerkarin


Nul besoin d'un grand nombre de pages pour bouleverser le lecteur, ce petit roman de Rachid Benzine en est la preuve éclatante. Au fil des pages, l'auteur laisse la parole au petit Fabien, un enfant doux, bon élève, vivant heureux dans son petit monde, à Sarcelles, entouré de ses parents, ses grands parents, de ses camarades et de son professeur Monsieur Tannier qui lui fait découvrir et aimer la poésie. Puis ce bel équilibre est bouleversé et la douceur de l'enfance s'évanouit brutalement lorsque ses parents décident de quitter la France pour rejoindre la Syrie et Daesch.
A compter de cet instant, Fabien, devenu Farid, va nous raconter sa vie, d'école coranique en camps de réfugiés, d'incompréhension en désir fou de maintenir un équilibre grâce à l'amour des mots et à l'écriture de poèmes, qui s'avèreront de bien fragiles remparts face à l'horreur de la réalité.
Il est bien difficile de résumer ce texte qui m'a tant touchée et qui vous permet d'approcher au plus près la détresse que peut engendrer l'erreur humaine dans ce qu'elle a de plus violent, ainsi que les souffrances qu'elle peut engendrer pour ceux qui se sont égarés mais aussi et surtout pour leurs enfants. 80 pages auront suffit pour que l'on s'attache profondément à Fabien et que son souvenir nous accompagne pour longtemps encore.
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