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Critique de Virginie_Vertigo


Construire du beau sur une tragédie.
Publié une première fois en 2003, "La mort n'est jamais comme" est un vibrant hommage de la poétesse à sa disparue. L'écriture, la poésie sont là pour tenter d'apaiser la douleur, de comprendre, de donner une éternité à la bien aimée qui a sombré dans la folie avant de se suicider. Parce que les mots jetés sur le papier sont souvent ce qu'il reste quand il ne reste plus rien.
Le recueil, les poèmes sont structurés d'une façon bien particulière : de nombreux blancs comme des silences, des répétitions, des ponctuations absentes ou au contraire bien trop présentes, des retours à la ligne, des phrases inachevées. Toute la typographie est au service de cette mise en scène sublime et poignante de la mort et de la folie. le mythe orphéen est aussi convoqué.
L'entrée dans le texte n'est pas aisée pour autant, il ne faut pas le cacher : certains poèmes sont abscons, ne se laissent pas dompter facilement (voire pas du tout pour certains, à titre personnel). C'est le genre de recueil qu'il faut lire, relire, par petits bouts. Ne serait-ce que pour se laisser emporter dans ce voyage le long du Styx. Il ne faut pas non plus y voir que des ténèbres car la lumière jaillit parfois dans ce deuil, dans cette poésie.
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